Les capteurs de nouvelle génération fournissent des données sur la qualité de l’air à des résolutions spatiales et temporelles sans comparaison avec ce qu’il était possible de faire par le passé, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’étude de la qualité de l’air en ville et son impact sur la santé.
Cependant, en comparaison aux mesures traditionnelles de la qualité de l’air, très précises mais coûteuses, le potentiel d’utilisation de réseaux denses basés sur des capteurs bon marché est très peu exploité.
Avec le projet OpenSense II, nous exploitons les résultats du projet Nano-Tera OpenSense particulièrement pour ce qui concerne : le suivi mobile de la pollution de l’air, les plateformes de capteurs et de communication, les méthodes d’étalonnage, la collecte et la visualisation des données des capteurs, la modélisation statistique, la reconnaissance d’activité et les recommandations sanitaires personnalisées.
En ajoutant la dimension du crowdsourcing et en centrant l’analyse de données sur l’individu, nous étudierons la possibilité d’inciter les utilisateurs à effectuer des mesures physiques (localisation, déplacements, pollution) à l’aide d’outils de mesure qu’ils peuvent installer dans leur domicile ou leur véhicule personnel.